Die Sektionen haben immer mehr das Bedürfnis nach Individualität, was sich in ihrer Wertauffassung zeigt und durch die Autonomie jeder einzelnen Organisation sichergestellt wird. Dieser Wertepluralismus führt dazu, dass wir immer vielfältiger werden, was zu angeregten interdisziplinären Austauschen und damit auch zur Weiterentwicklung des persönlichen Wachstumsdenken führen kann. Jedoch gibt es dadurch auch gerne Unstimmigkeiten. Diese Unstimmigkeiten durch den autonomen Willen möchte ich nicht unterschlagen lassen, sondern am akademischen Tisch respektvoll ausdiskutieren. 

Damit aber diese Freiheit, beispielsweise die Meinungsfreiheit, gelebt werden kann, brauchen wir eine sichere Grundlage, welche sich aus den Zentralstatuten ergibt und sich auch in vielen studentischen Liedern wie dem Riesenkampf widerspiegelt. Wir dürfen nie vergessen, aus was wir entsprungen sind und welche Traditionen wir zu pflegen haben. Ich möchte also auf den Grundlagen des Christentums zur Gestaltung von Staat und Gesellschaft sowie zur Förderung von Wissenschaft und Forschung beitragen, indem wir uns wieder vermehrt bewusstwerden, wer wir sind und die Inhalte unserer Normen, Werten und Sitten des Schweizerischen Studentenvereins leben.

Ich komme immer wieder mit meinem Beispiel, dass kein Fussballspieler dem Schachclub beitritt, um alle zu überzeugen, dass Schach unnötig ist und zum Fussballspielen animieren möchte. Sondern man sucht sich eine Organisation, dessen Grundwerte und Rahmenbedingungen einem ansprechen, man sich damit identifizieren kann und sich selbst dann in diesem Umfeld weiterentwickeln kann. 

Ich, Marina Glaninger v/o Ambivalla der AV Waldstättia, kandidiere als Centralpräsidentin und setze mich damit für die Stärkung der Grundwerte des Schw. StV aber auch die Individualität der Sektionen mit der Aufnahme von akademischen Mitgliedern, welche für unseren Bundesstaat einstehen und damit Verantwortung im Staat, Wirtschaft, Gesellschaft, Kirche und Kultur übernehmen, ein! 

Ich schliesse dieses Jahr mein Studium an der Pädagogischen Hochschule ab, und darf mein Kindergarten in Weggis, indem ich bereits vier Jahre Teilzeit arbeitete, übernehmen. Ich arbeite ehrenamtlich für die Feuerwehr der Seegemeinden im Atemschutz und in meiner Freizeit bin ich gerne mit meinen zwei Westernpferden unterwegs. Ich bin in meinem 10. Semester aktiv, davon durfte ich acht Semester im Komitee und zwei Semester als Fux verbringen. Von meinen acht Semestern im Komitee, durfte ich drei Mal als Senior walten, da meine Ambitionen und Engagement für die AV Waldstättia nahe zu unermüdlich sind und ich stets um eine gute Zusammenarbeit mit der Altherrenschaft und Aktivitas bemüht war. 

Der Schw. StV hat mich die letzten fünf Jahre also stetig begleitet und ich durfte viel Erleben. Das Schönste daran war aber, die Freundschaften über alle Altersklassen die ich schliessen sowie die zahlreichen herausfordernden Diskussionen die ich führen durfte. Ich finde nun ist es an der Zeit, etwas zurückzugeben. Dafür habe ich mich als kandidierende Centralpräsidentin bereits mit Sophie Karrer v/o Luxemburg sowie Noah Riedo v/o Akkuma zusammengeschlossen. Gemeinsam haben wir auch beschlossen, dass man den Anspruch an einem Akademiker stellen kann, dass die Deutschschweizer und Romands fort an mehr zusammenhalten, Sprache ist nämlich keine Grenze, sondern eine Chance unser Wissen zu erweitern. 

Les sections ont de plus en plus un besoin de se démarquer individuellement, et cela devrait leur être garanti par l’octroiement d’une pleine autonomie de chaque organisation. Nous devenons ainsi de plus en plus diversifiés, ce qui peut conduire à des échanges interdisciplinaires stimulants et donc à un renforcement de la pensée et du développement personnel. Cependant, ce développement apporte également son lot de désaccords. Je ne souhaite cependant pas que ces désaccords liés à la volonté d’autonomie soient passés sous silence, mais qu’ils soient au contraire débattus autour d’une table académique. 

Cependant, pour que cette liberté, telle que la liberté d’expression, puisse être vécue, nous avons besoin d’une base sûre, découlant des Statuts Centraux et que nous retrouvons également dans de nombreux cantiques estudiantins, comme le Riesenkampf. Nous ne devons jamais oublier d’où nous sommes issus et quelles traditions nous devons entretenir. J’aimerais donc contribuer, sur des bases chrétiennes, à l’organisation de l’Etat et de la société ainsi qu’à la promotion de la science et de la recherche, en reprenant davantage conscience de ce que nous sommes et en vivant dans le sens de nos standards, valeurs et coutumes de la Société des Etudiants Suisses.

Je reviens toujours au même exemple : aucun joueur de football ne rejoint un club d’échecs pour convaincre tout le monde que les échecs sont inutiles et pour inciter les participants à jouer au football. D’aucun cherchera plutôt une organisation dont les valeurs fondamentales et le cadre lui parlent, à laquelle il peut s’identifier et qui lui permet de s’y développer. 

Moi, Marina Glaninger v/o Ambivalla de l’AV Waldstättia, je suis candidate à la Présidence Centrale et je m’engage ainsi à faire valoir les valeurs fondamentales de la SES, mais aussi l’autonomie des sections en intégrant des membres académiques qui se portent garants de notre Etat fédéral et qui assument ainsi des responsabilités dans l’Etat, l’économie, la société, l’Eglise et la culture ! 

Je termine cette année mes études à la Haute école pédagogique et je reprendrai par la suite la direction de mon école maternelle à Weggis, où j’ai déjà travaillé à temps partiel pendant 4 ans. Je travaille bénévolement pour les pompiers des communes du Seegemeinden, spécialisée dans la protection respiratoire. Je possède également deux chevaux Western. Je me trouve actuellement dans mon 10ème semestre d’activité, desquels j’ai passé 8 semestres au comité et 2 semestres en tant que Fux. Sur mes 8 semestres de comité, j’ai pu exercer trois fois la fonction de Senior, mes ambitions et mon engagement pour l’AV Waldstättia étant infatigables. Je me suis toujours efforcée de maintenir une bonne collaboration entre les Anciens et l’Active. 

La SES m’a donc accompagnée en permanence ces cinq dernières années et j’ai pu y vivre nombres de souvenirs et situations. Mais ce que j’ai le plus apprécié, ce sont les amitiés que j’ai nouées dans toutes les classes d’âge et les nombreuses discussions stimulantes que j’ai pu y mener. Je pense que le temps est venu pour moi d’offrir quelque chose en retour. En tant que candidate à la présidence centrale, je me suis déjà associée à Sophie Karrer v/o Luxembourg et Noah Riedo v/o Akkuma. Ensemble, nous avons également déterminé que l’on pouvait raisonnablement attendre une plus grande cohésion entre Suisses alémaniques et Romands, car la langue n’est pas une barrière, mais une chance d’élargir nos connaissances.